Label Releases

<< Retour
JOHAN ASHERTON'S DIAMONDS - Johan Asherton's Diamonds


LP / BigBang39LP / 2015

Considéré par certains comme le parrain de la scène acoustique française d'expression anglaise, Johan Asherton revient avec un nouveau projet électrique en groupe, Johan Asherton's Diamonds, dont l'album, produit par Patrick Chevalot, sort ces jours-ci, tout au long duquel l'écriture et le son renouent avec ses premières influences - Rolling Stones, Lou Reed, T. Rex, Kevin Ayers...
Face A
1.Ooh I Miss You
2.All Your Rock'n'Roll Dreams
3.May First
4.Life Of The Party
5.Struck By Lightning, Touched By Frost
Face B
1.Talk Of The Town
2.Leah
3.Lonely Feeling
4.Holy Grail
Chez Johan Asherton, l'écriture de chansons semble aussi naturelle que la pluie, le vent ou le soleil. Et dans un répertoire déjà cossu, la fluidité de son inspiration est une constante. À l'égal de l'inaltérable force mélodique de ce qu'il nous donne à entendre depuis plus de vingt-cinq ans. Même quand il revient - c'est le cas ici – à du rock fondamental drapé d'un accompagnement nettement plus électrique. Tout à la courtoisie de Diamonds, le groupe actuellement chargé de l'accompagner. Voila donc neuf titres de plus à son actif, avec de vrais pics de bonheur. Qu'il s'agisse de "Talk of the Town", de "Ooh I Miss You" ou du très séduisant "All Your Rock'n'roll Dreams". Tous chapeautés de cette belle voix grave qui jamais ne s'emballe. Quelque part entre un Lou Reed apaisé et l'insaisissable Kevin Ayers. T.Rex, Stones ("Lonely Feelings"), John Cale et plusieurs autres peuvent évidemment servir de points indicateurs mais, dans l'esprit - et bien plus encore pour l'attitude que la musique – il est également à rapprocher de certains songwriters franc-tireurs US tels Chuck Prophet ou l'instinctif Ben Vaughn. Cette tribu bien trop clairsemée qui va où ça lui chante sans se préoccuper d'autre chose que de l'envie du moment. Alors, après High Lonesomes en 2010, pour la même maison, porteur du charme dépouillé d'un album d'obédience plutôt folk - auquel, ailleurs, deux ans plus tard, avait succédé le très soyeux The House Of Many Doors - voila l'infatigable Parisien de retour chez Pop The Balloon à l'occasion d'un 30 cm qui gagne en épaisseur à chaque nouvelle écoute. Construction, arrangements, production, tout est admirablement dosé et semble pesé au gramme près. Parfaite succession de morceaux sans temps morts s'achevant en beauté avec le majestueux Holy Grail, sorte d‘apothéose où, comme à divers autres moments du disque, l'utilisation de choeurs féminins nous laisse bras ballants. Laissant à penser que Misses Merry Clayton ou Claudia Lennear aient pu être de la partie. Tour de force à mettre au crédit de Marie Chevalot, fille de Patrice Chevalot, producteur au rôle essentiel depuis plusieurs années. Le final envoûtant d'un disque qui l'est tout autant. Johan Asherton est unique. Ici, faute d'être éternels, les diamants sont partout.
Alain Feydri - Dig It # 63

Johan Asherton occupe une place un peu à part dans le paysage du rock indé hexagonal Français, mais s’exprimant exclusivement en Anglais, il conjugue, depuis plus de 25 ans et en toute discrétion, folk et pop avec émotion et raffinement. Si le virage rock d’aujourd’hui peut surprendre, c’est oublier un peu vite que Johan fut le leader des Froggies, garage band culte des 80’s. Il s’agit donc plus d’un retour aux sources, puisqu’il retrouve à la production Patrick Chevalot, déjà présent à la console sur Hour Of The Froggies en 1984. La première écoute clairement déconcerte - «Quoi? Johan Asherton joue juste du Rock ?» - mais les préjugés tombent rapidement. Les compositions sont comme toujours inspirées, la voix grave de Johan est parfaite et si les références sont présentes, elles ne sont pas pesantes. Si le disque démarre par Ooh I Miss You, un blues rock mid tempo, le rythme s’accélère avec May First et Life Of The Party, deux rock songs de facture classique avec de belles parties de guitare. All Your Rock’n’roll Dreams nous plonge dans l’ambiance New Yorkaise de Lou Reed et le Stonien Lonely Feeling est superbement mis en valeur par des cœurs féminins et des cuivres. Mais ce que l’on préfère chez Johan, c’est quand il renoue avec sa veine pop, et il nous offre ici quelques beaux exemplaires: Struck By Lightning est mélancolique alors que Leah possède un pouvoir de séduction plus immédiat, dans la lignée d’un titre comme Offender. Johan a finalement gardé son plus beau joyau pour la fin avec Holy Grail, seule chanson construite autour du piano de Pascal Favriou et qui se conclu par une magnifique prestation vocale de Marie Chevalot. Que ce soit en version électrique ou acoustique, Johan Asherton continue de choyer nos oreilles.
Michel Ribes - musiKPlease.com

Décidément l'ami Asherton n'est jamais là où on l'attend ! Qui aurait pu dire qu'en 2015 il reviendrait au rock qu'il avait abandonné aux débuts des années 80 pour un folk intimiste et mélancolique avec lequel il nous a donné quelques superbes disques d'une beauté rarement égalée (Under The Weather, The Night Forlorn et autres Amber Songs). Si Johan Asherton's Diamonds est bien un album de rock, les compositions sont toujours aussi inspirées. Bien sûr, on retrouve une atmosphère trempée dans la fin des années 60 mais on ne tombe jamais dans la facilité. Oui, Ooh! Miss You qui ouvre le disque est un blues rock presque classique, les deux rocks qui suivent, May First et Life of the Party avec leurs guitares tranchantes et lumineuses ne le sont pas moins, oui Lonely Feeling fait inévitablement penser aux Stones des bonnes années, mais Johan a depuis trop longtemps digéré ses influences pour se laisser aller à la copie. Son passé de songwriter et sa forte personnalité font que sa musique sonne toujours comme du Johan Asherton. La suite de l'album, admirablement construit, le prouve avec Struck by Lighting ou Leah. Chacun des titres de l'album est superbement ciselé et arrangé: choeurs, cuivres et piano tiennent leur place sans jamais devenir envahissants. Tout se joue dans la finesse et l'élégance. Pas de doute, c'est bien du Johan Asherton... qui nous a gardé le meilleur et le plus surprenant pour la fin avec un Holy Grail presque gospel à coller des frissons (Merci Marie Chevalot). A déguster sans modération !
Le Zig

“Listen to the music of your rock’n’roll dreams...” If you are already a fan of Johan Asherton’s music you will know about the passion and artistry he brings to his songs. You will have been eagerly looking forward to his re-discovery of rock’n’roll album, a collection of nine new and original songs under the title ‘Johan Asherton’s Diamonds’. For this album Johan has brought together a group of musician friends whom he has known for many years. It is, however, the first time they have all worked together on a project of this scale. If you are new to Johan’s music you will find ‘Johan Asherton’s Diamonds’ a sparkling and accessible introduction to the musical taste of this gifted singer-songwriter-guitarist from Paris. The album is a triumph. The musical arrangements feature layer upon layer of beautiful, evocative guitar sounds created by Johan with Terry Brisack. The pairing of Johan’s warm bass-baritone voice with a vintage Gretsch electric guitar is one of the delights of this album. It is a match made in heaven. I am reliably informed that Stratocasters, Telecasters and Epiphones were also used, with Johan playing all the guitar solos and Terry supplying the “fills”. The album was recorded, mixed and produced by Patrick Chevalot, another close friend from Johan’s “musical family”. Many of the songs begin with classic rock’n’roll riffs but then take off into cool, dark Lou Reed/Velvet Underground/Rolling Stones territory (Ooh I Miss You, All Your Rock’n’Roll Dreams). Elsewhere there’s a hint of rockabilly meets “New Wave” (May First) a song which can extend into “a bit of a jam” when played live. There’s also a nod to Johan’s folk albums in the song ‘Talk Of The Town’ and a serious look at love and relationships in ‘Leah’. Then there’s the beautiful love and life affirming ballad ‘Struck By Lightning, Touched By Frost’- you may easily find yourself humming the melody for the rest of the day. Brass and saxophone embellish the up-tempo boogie of ‘Lonely Feeling’. Meanwhile a glimpse of Johan’s wry sense of humour appears on ‘Life Of The Party’ as he sings “I have a friend, he’s getting old, wants to carry on” - the perfect song for those of us who will always be “pushing on seventeen” in our hearts. You can hear the influences of Johan’s musical heroes in his songs; Kevin Ayers, Marc Bolan, Keith Richards, Eddie Cochran, Vince Taylor, but Johan Asherton is very much his own man with his own ideas and his own unique voice. I cannot think of another artist working today who sings so beautifully in the lower vocal register. Skilful keyboard backing on ‘Johan Asherton’s Diamonds’ is furnished by Pascal Favriou and there’s an immaculate rhythm section consisting of JC Poligot on drums and newcomer Oli Dee on electric bass. Patrick Chevalot’s daughter, Marie, provides exquisite backing vocals on a number of tracks; her voice is the perfect foil for Johan’s deep tones. The album’s final track ‘Holy Grail’ is mysterious, soulful and uplifting; it begins with Johan’s voice accompanied by grand piano and continues with Marie taking lead vocal duties, over an orchestral and choral backing. I would play ‘Johan Asherton’s Diamonds’ when getting ready for a night out, or as a cool soundtrack for a party, or the morning after a party. It also sounds great in the car. So, anytime really! It’s an album to treasure, to listen to many times over. It’s rock’n’roll with class!
Susan Lomas - www.kevinayers.org

Johan Asherton. En mars 1990, à Drancy, c'était l'affiche, avec Mask, du premier concert de Zebrock. Enfin, le premier officiel, on vous racontera… Jeune figure de la scène rock, fraîchement émancipée de son groupe, les Froggies, membre de la jeune garde électrique de la fin des années 80, Johan Asherton impressionnait par sa justesse de ton, ses compositions et sa voix, au velours grave. On aimait bien, voire beaucoup ce mélodiste raffiné, tôt et longtemps baigné dans la pop et le folk. On ne s'est jamais perdus de vue: il faut dire que Johan a creusé des deux côtés du channel, son sillon de voix parmi les meilleures d'un folk-rock-à-l'anglaise raffiné. Les albums se sont succédés, tous admirables, certains restant comme de fabuleux trésors de poésie et d'émotion. Vingt-cinq ans plus tard, sort un nouvel album. Surprise et ravissement: aux luxuriants et moelleux tapis sonores qui ont caractérisé ses compositions et sa production ces dernières années, succède un fougueux rock coloré de soul, encore une fois magistralement interprété. Johan Asherton's Diamonds comporte neuf compositions limpides dont les mélodies s'imposent de suite, emmenées sur un tempo plutôt vif, habillées pour certaines de cuivres et de chœurs que les amateurs de rock vintage sauront apprécier. A vrai dire, cet album nous ballade dans un décor musical où les oreilles expertes déchiffreront les échos de Marc Bolan, cette idole à laquelle Johan consacra un disque et un livre, les Rolling Stones des années Exile, Lou Reed, ou cette vaste tribu de songwriters américains de Peter Case à Elliott Murphy… Bref, un magnifique condensé de musiques qui dresse le décor sonore des chansons de Johan que les écoutes répétées rendent addictives.
Pop the Balloon, petit label de Mâcon (France) sort ce disque. Il ne vous reste qu'à vous le procurer, pour 15€. A ce prix-là, on en prend deux. Certains cadeaux font toujours plaisir.
Zebrock

<< Retour